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20ème édition 24 NOVEMBRE AU 02 DÉCEMBRE 2023

hommage

FARIDA BENLYAZID

Réalisatrice, productrice, scénariste, écrivaine et journaliste

Maroc

octobre 28, 2022

Biographie

Farida Benlyazid est une réalisatrice, productrice, scénariste, écrivaine et journaliste marocaine née en 1948 à Tanger. En 1970, elle part à Paris faire des études de lettres et de cinéma à l’Université de Vincennes, puis à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques. Elle fait plusieurs stages de cinéma dans la capitale avant de fonder sa première maison de production, Kamar Films. Devenue la première productrice marocaine, elle produit le film de Jillali Ferhati, JarhaFi-lHâ’it / Une Brèche dans le mur, qui sera sélectionné à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes en 1978. Forte de cette expérience, elle créera en 1990 sa propre maison de production, Tingitania, et produira ou co-produira ses films jusqu’en 2006.
À Paris, elle réalise d’abord un court métrage documentaire, Identités de femmes, sur les immigrées maghrébines en région parisienne. Elle écrit ensuite le scénario de Araïs min kassab / Poupées de roseau (Jillali Ferhati, 1981), sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 1982. C’est au Maroc que Farida Benlyazid veut faire du cinéma et continuer à écrire. Elle s’installe à Tanger.
Après avoir été scénariste pour plusieurs réalisateurs marocains, dont Mohamed Abderrahman Tazi, pour qui elle écrit Badis (1989) – et, plus tard, À la Recherche du mari de ma femme (1995), elle se lance dans la réalisation d’un long métrage, Bâb es-sama’ maftûh / La Porte sur le ciel (1988). Elle y dépeint une spiritualité de femme loin des diktats religieux orthodoxes (masculins) d’une part et des mots d’ordre féministes de l’autre. Le film, sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, a une carrière intercontinentale et fait débat.
Elle réalise ensuite au Mali un court documentaire, Aminata Traoré, une femme du Sahel (1993) sur l’altermondialiste éponyme.
Son second long métrage de fiction s’inspire d’un conte populaire, Keid Ensa / Ruses de femmes (1999). Ses films et téléfilms suivants vont la mener à Casablanca (Dar elbeïda, yâ dar elbeïda /Casablanca, Casablanca, 2002) avant son retour à Tanger pour l’adaptation d’un roman d’Angel Vasquez, La Vida Perra de Juanita de Tanger / Juanita bint Tanja / Juanita de Tanger (2006), qui décrit la Tanger depuis les années 40 jusqu’aux années 1990/2000, à travers les pérégrinations et le soliloque continu d’une héroïne déphasée dans sa propre ville.
Depuis ce long métrage, à part un téléfilm de fiction sur l’esclavage pour 2M (Ster ma strer Allah / Secret de famille, 2010), Farida Benlyazid réalise des documentaires qui l’emmènent aux quatre coins du pays : Casaneyda (2007), Houdoudouahoudoud / Frontieras (docu-fiction, 2013) et une série de documentaires financés par la fondation Meziane à fonction muséale de conservation du patrimoine culturel marocain : Tamy Tazi, Créations au fil du temps (2013) ; une série de dix documentaires sur les danses et les musiques Amazighes dans des villages reculés de l’Atlas et/ou du désert (2014-2015) ; un documentaire sur les Noces Amazighes dans la Vallée d’Anergui (2016).
Après avoir écrit le scénario d’un biopic, Fatema : La Sultane inoubliable (2022) pour le réalisateur Mohamed Abderrahman Tazi, elle se lance dans un projet de documentaire sur Fatema Mernissi dont elle signe le scénario, Sur les pas de Fatema.
Farida Benlyazid est une réalisatrice, productrice, scénariste, écrivaine et journaliste marocaine née en 1948 à Tanger. En 1970, elle part à Paris faire des études de lettres et de cinéma à l’Université de Vincennes, puis à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques. Elle fait plusieurs stages de cinéma dans la capitale avant de fonder sa première maison de production, Kamar Films. Devenue la première productrice marocaine, elle produit le film de Jillali Ferhati, JarhaFi-lHâ’it / Une Brèche dans le mur, qui sera sélectionné à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes en 1978. Forte de cette expérience, elle créera en 1990 sa propre maison de production, Tingitania, et produira ou co-produira ses films jusqu’en 2006.
À Paris, elle réalise d’abord un court métrage documentaire, Identités de femmes, sur les immigrées maghrébines en région parisienne. Elle écrit ensuite le scénario de Araïs min kassab / Poupées de roseau (Jillali Ferhati, 1981), sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 1982. C’est au Maroc que Farida Benlyazid veut faire du cinéma et continuer à écrire. Elle s’installe à Tanger.
Après avoir été scénariste pour plusieurs réalisateurs marocains, dont Mohamed Abderrahman Tazi, pour qui elle écrit Badis (1989) – et, plus tard, À la Recherche du mari de ma femme (1995), elle se lance dans la réalisation d’un long métrage, Bâb es-sama’ maftûh / La Porte sur le ciel (1988). Elle y dépeint une spiritualité de femme loin des diktats religieux orthodoxes (masculins) d’une part et des mots d’ordre féministes de l’autre. Le film, sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, a une carrière intercontinentale et fait débat.
Elle réalise ensuite au Mali un court documentaire, Aminata Traoré, une femme du Sahel (1993) sur l’altermondialiste éponyme.
Son second long métrage de fiction s’inspire d’un conte populaire, Keid Ensa / Ruses de femmes (1999). Ses films et téléfilms suivants vont la mener à Casablanca (Dar elbeïda, yâ dar elbeïda /Casablanca, Casablanca, 2002) avant son retour à Tanger pour l’adaptation d’un roman d’Angel Vasquez, La Vida Perra de Juanita de Tanger / Juanita bint Tanja / Juanita de Tanger (2006), qui décrit la Tanger depuis les années 40 jusqu’aux années 1990/2000, à travers les pérégrinations et le soliloque continu d’une héroïne déphasée dans sa propre ville.
Depuis ce long métrage, à part un téléfilm de fiction sur l’esclavage pour 2M (Ster ma strer Allah / Secret de famille, 2010), Farida Benlyazid réalise des documentaires qui l’emmènent aux quatre coins du pays : Casaneyda (2007), Houdoudouahoudoud / Frontieras (docu-fiction, 2013) et une série de documentaires financés par la fondation Meziane à fonction muséale de conservation du patrimoine culturel marocain : Tamy Tazi, Créations au fil du temps (2013) ; une série de dix documentaires sur les danses et les musiques Amazighes dans des villages reculés de l’Atlas et/ou du désert (2014-2015) ; un documentaire sur les Noces Amazighes dans la Vallée d’Anergui (2016).
Après avoir écrit le scénario d’un biopic, Fatema : La Sultane inoubliable (2022) pour le réalisateur Mohamed Abderrahman Tazi, elle se lance dans un projet de documentaire sur Fatema Mernissi dont elle signe le scénario, Sur les pas de Fatema.

Réalisatrice

Juanita de Tanger (La vida perra de Juanita Narboni, 2005)

Casablanca, Casablanca (Dar elbeïda, yâ dar elbeïda, 2002)

Frontieras (Houdoud oua houdoud, 2013)

*Ruses de femmes (Keïd ensa, 1999)—Meilleur film de l’année (Maroc)

Sur la terrasse (Ila al-shurfa, court métrage, segment de Cinq films pour cent ans, 1995)

Une femme du Sahel, Aminata Traoré (documentaire, 1993)

*Une Porte sur le ciel (Bâb es-sama’ maftûh, 1989)

Identités de femme (1979)

Scénariste

Fatema, La Sultane inoubliable(Mohamed Abderrahman Tazi 2022)

À la recherche du mari de ma femme(Al-bahth ‘an zaouj imara’atî, Mohamed Abderahman Tazi, 1995)— Prix du meilleur scénario au Festival National de Tanger

Badis co-scénariste, Mohamed Abderahman Tazi, 1989)

*Poupées de roseaux (Araïs min kassab, Jillali Ferhati, 1981)—1er prix Mostra De Valencia

*également productrice

Productrice

Une Brèche dans le mur (Jarha fi-lhâ’it, Jilali Ferhati, 1978)

Films programmés

Ruses de femmes (Women’s Wiles/Keïd ensa)

Juanita de Tanger (The Wretched Life of Juanita Narboni/La vida perra de Juanita Narboni)

Frontieras (Houdoud oua houdoud)

Porte ouverte sur le ciel

Porte ouverte sur le ciel

Frontieras (Houdoud oua houdoud)

Ruses de femmes (Women's Wiles/Keïd ensa)