Farida Benlyazid est une réalisatrice, productrice, scénariste, écrivaine et journaliste
marocaine née en 1948 à Tanger. En 1970, elle part à Paris faire des études de lettres et
de cinéma à lâUniversité de Vincennes, puis à lâÃcole Supérieure dâÃtudes
Cinématographiques. Elle fait plusieurs stages de cinéma dans la capitale avant de fonder
sa première maison de production, Kamar Films. Devenue la première productrice
marocaine, elle produit le film de Jillali Ferhati, JarhaFi-lHââit / Une Brèche dans le mur, qui
sera sélectionné à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes en 1978. Forte de cette
expérience, elle créera en 1990 sa propre maison de production, Tingitania, et produira ou
co-produira ses films jusquâen 2006.
à Paris, elle réalise dâabord un court métrage documentaire, Identités de femmes, sur les
immigrées maghrébines en région parisienne. Elle écrit ensuite le scénario de Araïs min
kassab / Poupées de roseau (Jillali Ferhati, 1981), sélectionné à la Quinzaine des
Réalisateurs à Cannes en 1982. Câest au Maroc que Farida Benlyazid veut faire du cinéma
et continuer à écrire. Elle sâinstalle à Tanger.
Après avoir été scénariste pour plusieurs réalisateurs marocains, dont Mohamed
Abderrahman Tazi, pour qui elle écrit Badis (1989) â et, plus tard, à la Recherche du mari
de ma femme (1995), elle se lance dans la réalisation dâun long métrage, Bâb es-samaâ
maftûh / La Porte sur le ciel (1988). Elle y dépeint une spiritualité de femme loin des
diktats religieux orthodoxes (masculins) dâune part et des mots dâordre féministes de
lâautre. Le film, sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, a une carrière
intercontinentale et fait débat.
Elle réalise ensuite au Mali un court documentaire, Aminata Traoré, une femme du Sahel
(1993) sur lâaltermondialiste éponyme.
Son second long métrage de fiction sâinspire dâun conte populaire, Keid Ensa / Ruses de
femmes (1999). Ses films et téléfilms suivants vont la mener à Casablanca (Dar elbeïda,
yâ dar elbeïda /Casablanca, Casablanca, 2002) avant son retour à Tanger pour
lâadaptation dâun roman dâAngel Vasquez, La Vida Perra de Juanita de Tanger / Juanita
bint Tanja / Juanita de Tanger (2006), qui décrit la Tanger depuis les années 40 jusquâaux
années 1990/2000, à travers les pérégrinations et le soliloque continu dâune héroïne
déphasée dans sa propre ville.
Depuis ce long métrage, à part un téléfilm de fiction sur lâesclavage pour 2M (Ster ma
strer Allah / Secret de famille, 2010), Farida Benlyazid réalise des documentaires qui
lâemmènent aux quatre coins du pays : Casaneyda (2007), Houdoudouahoudoud /
Frontieras (docu-fiction, 2013) et une série de documentaires financés par la fondation
Meziane à fonction muséale de conservation du patrimoine culturel marocain : Tamy Tazi,
Créations au fil du temps (2013) ; une série de dix documentaires sur les danses et les
musiques Amazighes dans des villages reculés de lâAtlas et/ou du désert (2014-2015) ; un
documentaire sur les Noces Amazighes dans la Vallée dâAnergui (2016).
Après avoir écrit le scénario dâun biopic, Fatema : La Sultane inoubliable (2022) pour le
réalisateur Mohamed Abderrahman Tazi, elle se lance dans un projet de documentaire sur
Fatema Mernissi dont elle signe le scénario, Sur les pas de Fatema.
Farida Benlyazid est une réalisatrice, productrice, scénariste, écrivaine et journaliste
marocaine née en 1948 à Tanger. En 1970, elle part à Paris faire des études de lettres et
de cinéma à lâUniversité de Vincennes, puis à lâÃcole Supérieure dâÃtudes
Cinématographiques. Elle fait plusieurs stages de cinéma dans la capitale avant de fonder
sa première maison de production, Kamar Films. Devenue la première productrice
marocaine, elle produit le film de Jillali Ferhati, JarhaFi-lHââit / Une Brèche dans le mur, qui
sera sélectionné à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes en 1978. Forte de cette
expérience, elle créera en 1990 sa propre maison de production, Tingitania, et produira ou
co-produira ses films jusquâen 2006.
à Paris, elle réalise dâabord un court métrage documentaire, Identités de femmes, sur les
immigrées maghrébines en région parisienne. Elle écrit ensuite le scénario de Araïs min
kassab / Poupées de roseau (Jillali Ferhati, 1981), sélectionné à la Quinzaine des
Réalisateurs à Cannes en 1982. Câest au Maroc que Farida Benlyazid veut faire du cinéma
et continuer à écrire. Elle sâinstalle à Tanger.
Après avoir été scénariste pour plusieurs réalisateurs marocains, dont Mohamed
Abderrahman Tazi, pour qui elle écrit Badis (1989) â et, plus tard, à la Recherche du mari
de ma femme (1995), elle se lance dans la réalisation dâun long métrage, Bâb es-samaâ
maftûh / La Porte sur le ciel (1988). Elle y dépeint une spiritualité de femme loin des
diktats religieux orthodoxes (masculins) dâune part et des mots dâordre féministes de
lâautre. Le film, sélectionné dans de nombreux festivals internationaux, a une carrière
intercontinentale et fait débat.
Elle réalise ensuite au Mali un court documentaire, Aminata Traoré, une femme du Sahel
(1993) sur lâaltermondialiste éponyme.
Son second long métrage de fiction sâinspire dâun conte populaire, Keid Ensa / Ruses de
femmes (1999). Ses films et téléfilms suivants vont la mener à Casablanca (Dar elbeïda,
yâ dar elbeïda /Casablanca, Casablanca, 2002) avant son retour à Tanger pour
lâadaptation dâun roman dâAngel Vasquez, La Vida Perra de Juanita de Tanger / Juanita
bint Tanja / Juanita de Tanger (2006), qui décrit la Tanger depuis les années 40 jusquâaux
années 1990/2000, à travers les pérégrinations et le soliloque continu dâune héroïne
déphasée dans sa propre ville.
Depuis ce long métrage, à part un téléfilm de fiction sur lâesclavage pour 2M (Ster ma
strer Allah / Secret de famille, 2010), Farida Benlyazid réalise des documentaires qui
lâemmènent aux quatre coins du pays : Casaneyda (2007), Houdoudouahoudoud /
Frontieras (docu-fiction, 2013) et une série de documentaires financés par la fondation
Meziane à fonction muséale de conservation du patrimoine culturel marocain : Tamy Tazi,
Créations au fil du temps (2013) ; une série de dix documentaires sur les danses et les
musiques Amazighes dans des villages reculés de lâAtlas et/ou du désert (2014-2015) ; un
documentaire sur les Noces Amazighes dans la Vallée dâAnergui (2016).
Après avoir écrit le scénario dâun biopic, Fatema : La Sultane inoubliable (2022) pour le
réalisateur Mohamed Abderrahman Tazi, elle se lance dans un projet de documentaire sur
Fatema Mernissi dont elle signe le scénario, Sur les pas de Fatema.
Réalisatrice
Juanita de Tanger (La vida perra de Juanita Narboni, 2005)
Casablanca, Casablanca (Dar elbeïda, yâ dar elbeïda, 2002)
Frontieras (Houdoud oua houdoud, 2013)
*Ruses de femmes (Keïd ensa, 1999)âMeilleur film de lâannée (Maroc)
Sur la terrasse (Ila al-shurfa, court métrage, segment de Cinq films pour cent ans, 1995)
Une femme du Sahel, Aminata Traoré (documentaire, 1993)
*Une Porte sur le ciel (Bâb es-samaâ maftûh, 1989)
Identités de femme (1979)
Scénariste
Fatema, La Sultane inoubliable(Mohamed Abderrahman Tazi 2022)
à la recherche du mari de ma femme(Al-bahth âan zaouj imaraâatî, Mohamed Abderahman Tazi, 1995)â Prix du meilleur scénario au Festival National de Tanger
Badis co-scénariste, Mohamed Abderahman Tazi, 1989)
*Poupées de roseaux (Araïs min kassab, Jillali Ferhati, 1981)â1er prix Mostra De Valencia
*également productrice
Productrice
Une Brèche dans le mur (Jarha fi-lhââit, Jilali Ferhati, 1978)